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Metal Gear Solid 3

Mangeur de serpent

samedi 17 juin 2006, par Richard

Metal Gear Solid est une saga phare dans l’univers vidéoludique. Renouveau sur playstation avec l’appellation "solid" dans deux volets (le 1 en 1999 et le 2 en 2002) déjà extraordinaires, je viens de découvrir le 3, sorti en 2005. A la base aussi du renouveau (voire carrément création) du genre du jeu d’infiltration, il a pour particularité de proposer autant de temps de cinématiques que de jeu. Cela pourrait sembler chiant, mais les scenarii sont tellement passionnant que pour la première fois on a l’impression de participer à un véritable jeu interactif.

Résumer la saga Metal Gear serait une gageure, et je vous avoue que j’en serais bien incapable, même en ayant joué aux trois jeux. En effet, le scénario général est d’une telle richesse (voir complexité) que l’on ne peut qu’essayer de déchiffrer l’intrigue qui se présente à nous pour ensuite en reparler avec ses amis.

Dans le cas qui nous intéresse, le 3, il s’agit ici d’un retour aux sources des origines de la saga et de son personnage emblématique, Snake. Je ne voudrais pas embrouiller les pistes, mais le jeu étant déjà très fort pour brasser les identités de personnages, j’en resterais au statut de guerrier commando de notre héros, envoyé en forêt vierge pour démanteler le réseau terroriste qui menace le gouvernement soviétique. En pleine guerre froide, des événements vont obliger les États-Unis à collaborer avec la Russie pour empêcher une menace nucléaire d’extrémistes bien particuliers dont les membres ont des pouvoirs surnaturels...

Le jeu vous met ainsi dans la peau de Snake, livré à lui-même dans la jungle, devant gérer son appétit (qui remplace sa barre de vie) et sa fatigue en se nourrissant de tous les animaux et fruits qu’il trouve, en se soignant lui-même après blessures, et surtout, en tâchant de ne pas se faire remarquer par les sentinelles de la jungle. Pour cela il dispose de différents camouflages à adapter selon les environnements. De la sorte, il risque moins de se faire repérer et tiré comme un lapin. A la base c’est un jeu où moins on se fait repérer plus on est gagnant, ce qui n’empêche pas les erreurs ou les envies de combat, et là ça vire tout à suite à l’action. Vous aurez le choix d’affronter l’ennemi, souvent en nombre, ou bien d’aller vous cacher quelque part en attendant que ça se calme... La méthode la plus efficace sera d’endormir les gardes génant la progression avec des fléchettes anesthésiantes et ensuite se débarrasser des corps...

Au fur et à mesure du jeu l’armement se fait plus complet, plus destructeur, mais le scénario, riche en événements et rencontres, se densifie lui aussi rapidement. A vrai dire, passer le jeu de cache cache ou de fusillade, c’est l’histoire qui est le principal intérêt. Les personnages sont bien modélisés et deviennent immédiatement charismatiques. Les plans sont totalement cinématographiques, ce qui ajoute à la crédibilité de l’ensemble. C’est simple : on veut connaître la suite ! C’est un jeu que j’ai fini en environ 30 heures, à raison de trois sessions intenses, car ce "film" donne envie d’être achevé !

Très riche dans son concept et ses situations, on ne s’ennuie jamais. On est perpétuellement livré à soi-même et continuellement confronté à de nouveaux problèmes. Le climax, pour dire, dure bien 5 heures, ce qui dépasse tout ce que l’on a pu voir dans un film !

Ici tout n’est que maestria, jamais on avait atteint dans un jeu vidéo les mêmes ambitions que dans un film. Ici on s’amuse, on stresse, on jubile, on a peur, on s’interroge, on pleure...

Une grande saga, un épisode magistral.

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