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Belle de jour
Sublime frustration
lundi 29 octobre 2007, par
Belle de jour est un peu particulier pour moi car il m’a donné une envie profonde de me (re)plonger dans le cinéma de Bunuel.
J’avais quelques souvenirs enfant de sketches du - j’allais le savoir par la suite - "fantôme de la liberté" (et non du "Charme discret de la bourgeoisie" comme je le croyais), sketches qui m’avaient déjà plu pour le côté drôle, comme si mon sens du drôle s’était créé auprès de ces films ou de ceux de jacques Tati.
Résumer le sentiment que m’a procuré Belle de jour reviendrait à résumer l’œuvre de Bunuel, une chose impensable tant elle serait en contradiction avec la pensée de l’auteur. Un cinéma des contraires, des frustrations, des hésitations, un cinéma qui suggère et laisse imaginer tout en sachant très bien ce qu’il donne à montrer. C’est un rien magistral. Et essentiel.
Me voilà donc entrainé par un coffret de ses films, et de prendre mon pied avec "cet obscur objet du désir", le "charme discret de la bourgeoisie", le "fantôme de la liberté" ou bien encore "Tristana".