Two Lovers
Dommages collatéraux
mercredi 21 janvier 2009, par
James Gray n’avait, jusqu’à l’année dernière, que deux films à son actif : Little Odessa (1995) et the Yards (2000). Deux très bons films qui lui valurent d’être reconnu dans le métier.
Et voilà qu’arrive l’année dernière donc, fin 2007, l’excellent "We own the night" (la Nuit nous appartient), dans lequel Joachim Phoenix campe le rôle d’un patron de boite grande gueule quelque peu noyé dans la pègre alors que son père et son frère sont dans la police. Le film, malgré son histoire classique, possède une réelle puissance visuelle qui en fond un des meilleurs films de l’année.
Fin 2008 James Gray est déjà de retour ! Avec "Two Lovers", une histoire d’amour impliquant trois personnes. Ébloui par le film précédent je vais voir le film illico. La claque. De son histoire d’amour, James Gray parvient à faire un film touché par la grâce, à le rendre personnel et universel, à nous faire vibrer des déceptions et moments de bonheur fugaces de son héros amoureux d’une femme qui ne sait pas ce qu’elle veut tandis qu’une autre l’aime sans que ce soit fondamentalement réciproque.
Le monde n’a pas changé. Le monde ne change pas.
Mais le film lui est beau, et me touche beaucoup.