Allant contre toutes les conventions narratives, Gus Van Sant livre le transcendant (ou soporifique selon les attentes) Gerry, le parcours de deux jeunes hommes "en ballade" dans le désert américain.
La particularité narrative est que l’on se sait rien des deux personnages, ce sont des non-personnages dans le sens où il n’auront pas de caractérisation. C’est une non-histoire puisque finalement... il n’y a pas de finalité. Et surtout les plans sont longs, très longs, divinement longs, et comme les images sont belles, très belles, on est immergés autant que les deux personnages dans leur marche face à eux-même et à la vie/mort. Splendide.