Dodeskaden"Dodeskaden", "Dodeskaden", c’est le son que répète frénétiquement un jeune garçon pour remplacer le "tchou-tchou" du train imaginaire qu’il conduit chaque journée à travers le bidonville qu’il habite.
D’entrée le ton est donné ! Imaginaire de l’enfance ? Folie humaine ? Le premier film en couleurs du grand maître japonais Akira Kurosawa touche du doigt la folie, à une époque difficile pour le réalisateur, d’un point de vue professionnel et créatif.
le film nous ballade ainsi de wagon en wagon, d’un destin à un autre, celui des petites vies des habitants de ce bidonville sale et coloré, allant de la comédie au drame par petites touches étudiées. Le film est très noir comme il peut être désinvolte, mais il est toujours très profond.
J’ai pu redécouvrir certes œuvres de Kurosawa, des épiques Sanjuro (1962), La Forteresse cachée (1958),
Le Château de l’araignée (1957), mais surtout ces Dodeskaden (1970) et Barberousse (1965), empreintes de toute la sagesse du réalisateur, et d’un humanisme infini.
Messages
4 février 2013, 22:15, par Richard
Depuis j’ai vu Kagemusha, l’ombre du guerrier (1980) et Ran (1985), qui sont les deux dernières grandes fresques épiques du réalisateur.
J’aimerais bien voir la Légende du Grand Judo (1943) et Rêves (1990) !